• La séance d'EMC se déroule dans une salle de classe et dure 45 minutes.

    Cette séance a pour objectif de donner du sens aux notions d'autorisation et d'interdiction et connaître leur différence.

    Elle s’appuie sur les connaissances des élèves. L'enseignant demande aux élèves ce que l'on peut faire et ce que l'on ne peut pas faire lors d'une séance d'EPS. Elle introduit les notions d'autorisation et d'interdiction. Le but de ce débat consiste à connaitre la différence entre les deux notions.

    Par rapport à un environnement plus large, l'enseignant demande aux élèves quels comportements sont autorisés et interdits dans la rue et par quels éléments routiers reconnait-on ces notions.

    Suite au débat, les élèves discutent des raisons et du bien fondé des autorisations et des interdictions rencontrées dans la rue. Un élève doit comprendre que la présence des panneaux verts et rouges est dans son intérêt et dans celle des autres élèves.

    Cette compréhension permet à l'élève d'intégrer plus facilement les règles d'autorisation et d'interdiction et de les appliquer.

     

    La séance d'EPS se déroule dans un gymnase et dure une heure.

    Cette séance a pour objectif de se familiariser avec les règles d'autorisation et d'interdiction.

    Elle s’appuie sur un parcours d'obstacle qui présente plusieurs circuits.

    Le but de cette activité est de terminer le premier son circuit. Or, lors de sa course, l'élève rencontrera des obstacles c'est à dire que des élèves tiendront dans leurs mains des panneaux soit vert soit rouge et ils devront lever un de panneaux à l'approche de l'élève coureur. L'élève coureur devra donc bien observer ses camarades afin de prendre la bonne décision :

    - si son camarade lève le panneau vert, il pourra continuer sa course

    - si son camarade lève le panneau rouge, il devra s'arrêter 5 secondes.

    Chaque élève coureur rencontrera sur son passage le même nombre de panneaux verts et  rouges.


    votre commentaire
  • Après avoir défini les progressions de la notion dans les deux matières ainsi que leur lien, il est important d'évaluer les articulations possibles entre des deux matières lors des séances.

    Vous trouverez donc ci-dessous un tableau précisant ces différentes articulations :

    Tableau de progression


    votre commentaire
  • Les deux disciplines EPS et EMC se complètent, permettant aux élèves de voir à la fois les dimensions théoriques et pratiques du projet.

    En effet, les apprentissages étudiés lors des séances d'Education morale et civique pourront être appliqués au réel dans les cours d'EPS. Lors des parcours de courses d'obstacle, les élèves seront confrontés à des panneaux vus en cours d'EMC. Ils appliqueront ici à la pratique les notions théoriques.

    Les apprentissages moteurs d'EPS seront également favorisés. Le lien avec la discipline d'EMC facilite la compréhension des dispositif de travail alors les élèves comprendront le sens de leurs actions.

    Les différents liens entre l'EPS et l'EMC ont pour but d'adopter un comportement responsable dans la rue.


    votre commentaire
  • Dans l’optique de favoriser la réussite de tous pour les apprentissages fixés par ce projet interdisciplinaire ,

    - en EPS, nous mettrons en place des parcours différentiés pour chaque élève en situation de handicap.

    • Pour l'élève dyspraxique, son trouble est particulier puisqu'il entraîne une mauvaise coordination des mouvements, une forte difficulté voire une incapacité à se repérer dans l'espace et un grande difficulté à réaliser des gestes automatiques. Il faut donc créer un parcours adapté à sa situation, en modifiant certaines variables didactiques (comme les mouvements à réaliser, le nombre de changements de direction à faire etc.) pour faciliter le parcours le rendant plus accessible tout en assurant que l'élève acquièrent les mêmes apprentissages que ses camarades.
    • Pour l'élève en fauteuil, un parcours semblable lui est aménagé, le même que ses camarades mais plus large lui permettant de se déplacer librement et de réaliser plus facilement les mouvements et déplacements demandés.
    • Pour l'élève malentendant, n'ayant pas de problème moteur ni psychomoteur, il travaillera sur le même parcours que ses camarades. La seule différence étant qu'il ne travaillera pas sur les signaux sonores et lors de la séance 3, il aura plus de signaux visuels.
    • Pour l'élève autiste asperger, ses parcours seront les mêmes que ceux de ses camarades, l'importance sera portée sur la phase d'énonciation des consignes. Elles seront expliquées plusieurs fois et seront visuellement présentées une fois avant la pratique de la séance pour qu'elles soient bien assimilées par les élèves. L'AVS sera présente pour accompagner cet élève à la compréhension et la pratique de la séance.

    En cas de besoins, les accompagnateurs peuvent intervenir.

     

    - en EMC, la différenciation est aussi privilégiée. Les activités peuvent être simplifiées en cas de difficulté ou complexifiées en cas de facilité des élèves à besoins éducatifs particuliers et aux autres élèves de la classe.

    L'élève autiste sera accompagné de son AVS, l'élève dyspraxique aura la version du cours sous forme polycopier et les syllabes seront mises sous différentes couleurs pour faciliter sa lecture (car la dyspraxie s'accompagne très souvent d'une dyslexie qui fait que l'élève inverse les lettres ou syllabes lors de la lecture d'un texte). L'élève malentendant sera aussi encore accompagné de son interprète LSF et l'élève en fauteuil de son AESH.

    Le travail par groupe hétérogène peut également participer à la réussite du projet. Les élèves collaboreront entre eux et pratiqueront l'entraide.


    votre commentaire
  • Depuis la loi n° 2005-102 pour l’égalité des droits et des chances, la  participation et la citoyenneté des personnes handicapées, les dispositifs d'inclusion des personnes en situation de handicap se multiplient. L'école tend vers une inclusion progressive des élèves en situation de handicap, favorisant leur participations à la vie de classe et aux différentes activés malgré les difficultés causées par ces handicaps.

    Suite à cela, deux autres lois inclusives ont été votées à savoir la loi n°2013-595 sur l'orientation et la programmation pour la refondation de l'école de la République et la loi n°2019-791 sur l'école de la confiance (en particulier l'article 25 se fixant sur l'inclusivité des élèves en situation de handicap).

    Toutes ces lois montrent bien la volonté de l'école de tendre vers cette idéale d'inclusion totale des personnes en situation de handicap, même si elle peut paraître utopique car si difficile à atteindre. On peut donc voir une volonté d'inclusion au niveau institutionnel mais qu'en est-il au niveau pratique et sur le terrain de l'enseignant ?

     

    Au niveau professionnel, chaque élève possède un projet personnalisé de scolarisation, outil de pilotage qui assure la cohérence d'ensemble du parcours scolaire de l'élève en situation de handicap. Le PPS définit le déroulement de la scolarité d'un élève en précisant :

    - la qualité et la nature des accompagnements

    - la présence d'une aide humaine individuelle

    - le recours à un matériel adapté

    - des aménagements pédagogiques.

    En reconnaissant chaque paramètre, l'adaptation des méthodes pédagogiques est essentielle. La différenciation pédagogique est primordiale.

     

    . Dans le cas de nos quatre élèves, différentes aides leur sont disposées.

    • Pour l'élève dyspraxique, il dispose d'une AVS pour l'aider lors des activités (en particulier manuelles, nécessitant l'utilisation de matériels (tels que les ciseaux, le compas, l'équerre, etc), mais aussi de supports particuliers pour remplacer l'écriture manuelle (ordinateur, tablette etc).
    • Pour l'élève à mobilité réduite, une AESH l’accompagne dans tous les actes de la vie scolaire, de la vie courante surtout (se déplacer, s'habiller, etc) tout en lui assurent une certaine autonomie (il ne faut pas tout faire à sa place, juste l'aider là où l'action est impossible pour lui seul).
    • Pour l'élève malentendant, il est accompagné d'un interprète en langue des signes (LSF) pour lui permettre de comprendre les autres et de communiquer librement avec autrui. Il peut être en possession d'une prothèse auditive pour lui permettre de mieux entendre ce qui dépend de son niveau de surdité. 
    • Pour l'élève autiste asperger, faisant parti du spectre autistique, l'aide d'une AVS est nécessaire pour sa scolarité. 

    Des dispositifs sont donc mis en place pour aider ces élèves en situation de handicap à profiter pleinement de leur scolarité et à mieux les intégrer dans le processus scolaire et dans la société sur le long terme.

     

    Afin d'éviter l'exclusion des quatre élèves en situation de handicap et dans un objectif d'inclusion, les élèves à besoins éducatifs particuliers participeront à l'élaboration du projet collaboratif avec les autres élèves de la classe. Tel un autre élève, ils penseront à la conception de projet en exprimant leurs idées et en défendant leurs points de vue.

    En qualité d'enseignantes, nous essayerons d'adapter les différentes activités en fonction de chaque handicap. En effet, nous suivrons attentivement les élèves à besoins éducatifs, nous communiquerons avec eux avec d'analyser leurs progrès et leurs difficultés. Nous communiquerons également avec leurs différents accompagnants, les AESH et les AVS, mais aussi avec nos différents partenaires comme l'USEP dans le but que lors de la mise en œuvre des activités pendant la sortie, ils prennent en compte l'handicap et les difficultés de chacun.

    Lors de la phase de préparation du projet les élèves à BEP participeront activement à la mise en place du projet, l'élève autiste aidé de son AVS pourra mieux présenter ses idées lors de la conception du projet et des échanges d'idées entre les élèves. L'élève dyspraxique sera aidé ou disposera d'un matériel particulier (ordinateur) pour le travail de rédaction de la lettre. L'élève malentendant sera accompagné d'un interprète pour assurer la communication avec ses camarades et comprendre les consignes énoncés par l'enseignant. Enfin, l'élève en fauteuil roulant sera accompagné d'une AESH. 

    Lors de la concrétisation du projet (jour de l’éventement "rue vide" c'est aux élèves (accompagnés des professeurs) de mettre en place une dizaine d'activités.

    L'élève en situation d’handicap moteur est aidé par son AESH pour les déplacements de matériels : il participe donc comme tous à son niveau. Lors de longs déplacements, il sera poussé par l'AESH, cela lui permettra de participer pleinement à la mise en place de l’évènement et ne pas se sentir exclu.

    L'élève mal entendant sera constamment accompagné de son interprète LSF pour lui permettre de communiquer avec ses camarades et pour qu'il soit facilité dans la mise en place des différentes activités.

     


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires