• Analyse

    Depuis la loi n° 2005-102 pour l’égalité des droits et des chances, la  participation et la citoyenneté des personnes handicapées, les dispositifs d'inclusion des personnes en situation de handicap se multiplient. L'école tend vers une inclusion progressive des élèves en situation de handicap, favorisant leur participations à la vie de classe et aux différentes activés malgré les difficultés causées par ces handicaps.

    Suite à cela, deux autres lois inclusives ont été votées à savoir la loi n°2013-595 sur l'orientation et la programmation pour la refondation de l'école de la République et la loi n°2019-791 sur l'école de la confiance (en particulier l'article 25 se fixant sur l'inclusivité des élèves en situation de handicap).

    Toutes ces lois montrent bien la volonté de l'école de tendre vers cette idéale d'inclusion totale des personnes en situation de handicap, même si elle peut paraître utopique car si difficile à atteindre. On peut donc voir une volonté d'inclusion au niveau institutionnel mais qu'en est-il au niveau pratique et sur le terrain de l'enseignant ?

     

    Au niveau professionnel, chaque élève possède un projet personnalisé de scolarisation, outil de pilotage qui assure la cohérence d'ensemble du parcours scolaire de l'élève en situation de handicap. Le PPS définit le déroulement de la scolarité d'un élève en précisant :

    - la qualité et la nature des accompagnements

    - la présence d'une aide humaine individuelle

    - le recours à un matériel adapté

    - des aménagements pédagogiques.

    En reconnaissant chaque paramètre, l'adaptation des méthodes pédagogiques est essentielle. La différenciation pédagogique est primordiale.

     

    . Dans le cas de nos quatre élèves, différentes aides leur sont disposées.

    • Pour l'élève dyspraxique, il dispose d'une AVS pour l'aider lors des activités (en particulier manuelles, nécessitant l'utilisation de matériels (tels que les ciseaux, le compas, l'équerre, etc), mais aussi de supports particuliers pour remplacer l'écriture manuelle (ordinateur, tablette etc).
    • Pour l'élève à mobilité réduite, une AESH l’accompagne dans tous les actes de la vie scolaire, de la vie courante surtout (se déplacer, s'habiller, etc) tout en lui assurent une certaine autonomie (il ne faut pas tout faire à sa place, juste l'aider là où l'action est impossible pour lui seul).
    • Pour l'élève malentendant, il est accompagné d'un interprète en langue des signes (LSF) pour lui permettre de comprendre les autres et de communiquer librement avec autrui. Il peut être en possession d'une prothèse auditive pour lui permettre de mieux entendre ce qui dépend de son niveau de surdité. 
    • Pour l'élève autiste asperger, faisant parti du spectre autistique, l'aide d'une AVS est nécessaire pour sa scolarité. 

    Des dispositifs sont donc mis en place pour aider ces élèves en situation de handicap à profiter pleinement de leur scolarité et à mieux les intégrer dans le processus scolaire et dans la société sur le long terme.

     

    Afin d'éviter l'exclusion des quatre élèves en situation de handicap et dans un objectif d'inclusion, les élèves à besoins éducatifs particuliers participeront à l'élaboration du projet collaboratif avec les autres élèves de la classe. Tel un autre élève, ils penseront à la conception de projet en exprimant leurs idées et en défendant leurs points de vue.

    En qualité d'enseignantes, nous essayerons d'adapter les différentes activités en fonction de chaque handicap. En effet, nous suivrons attentivement les élèves à besoins éducatifs, nous communiquerons avec eux avec d'analyser leurs progrès et leurs difficultés. Nous communiquerons également avec leurs différents accompagnants, les AESH et les AVS, mais aussi avec nos différents partenaires comme l'USEP dans le but que lors de la mise en œuvre des activités pendant la sortie, ils prennent en compte l'handicap et les difficultés de chacun.

    Lors de la phase de préparation du projet les élèves à BEP participeront activement à la mise en place du projet, l'élève autiste aidé de son AVS pourra mieux présenter ses idées lors de la conception du projet et des échanges d'idées entre les élèves. L'élève dyspraxique sera aidé ou disposera d'un matériel particulier (ordinateur) pour le travail de rédaction de la lettre. L'élève malentendant sera accompagné d'un interprète pour assurer la communication avec ses camarades et comprendre les consignes énoncés par l'enseignant. Enfin, l'élève en fauteuil roulant sera accompagné d'une AESH. 

    Lors de la concrétisation du projet (jour de l’éventement "rue vide" c'est aux élèves (accompagnés des professeurs) de mettre en place une dizaine d'activités.

    L'élève en situation d’handicap moteur est aidé par son AESH pour les déplacements de matériels : il participe donc comme tous à son niveau. Lors de longs déplacements, il sera poussé par l'AESH, cela lui permettra de participer pleinement à la mise en place de l’évènement et ne pas se sentir exclu.

    L'élève mal entendant sera constamment accompagné de son interprète LSF pour lui permettre de communiquer avec ses camarades et pour qu'il soit facilité dans la mise en place des différentes activités.

     


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